Pour la Journée de la santé mentale 2025, parlons stress au travail !

L’état de stress au travail résulte d’un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes qui lui sont imposées et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.

Physiologiquement, l’état de stress se caractérise par trois phases :

    • L’alarme, durant laquelle l’organisme se prépare au combat ou à la fuite ;
    • La résistance, lorsque la situation stressante persiste et durant laquelle l’organisme doit mobiliser d’importantes ressources pour y faire face ;
    • L’épuisement, lorsque la situation devient chronique ou s’intensifie.

Ces risques psychosociaux doivent être évalués et traités par les employeurs, au titre de leur obligation d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs (articles L. 4121-1 et suivants du Code du travail).

Lorsque le travailleur est submergé par l’état de stress, sa santé physique et psychique est alors mise à mal, pouvant conduire à une reconnaissance d’accident de travail ou de maladie professionnelle.

Les RPS ne concernent pas seulement l’individu, mais reflètent souvent des dysfonctionnements organisationnels et des évolutions dans l’entreprise, telles que des transformations structurelles ou une mauvaise gestion du travail.

Les facteurs de risques psychosociaux et de stress au travail sont notamment :

  • La surcharge de travail ou une mauvaise gestion du temps de travai ;
  • La dégradation des relations, liée par exemple à un manque de clarté dans les consignes ;
  • Une faible cohésion d’équipe ;
  • L’absence d’autonomie ;
  • Le manque de valorisation et de confiance, souvent matérialisé par un contrôle excessif ;
  • L’insécurité quant à l’avenir professionnel.